16 Feb 2010

Limiter les tests sur les animaux sans nuire à la recherche scientifique

Limiter les tests sur les animaux sans nuire à la recherche scientifique Communiqué de presse du Parlement Européen : La législation visant à limiter l'utilisation des animaux pour des expériences scientifiques a fait un pas de plus après que le P

Limiter les tests sur les animaux sans nuire à la recherche scientifique

Communiqué de presse du Parlement Européen :

La législation visant à limiter l'utilisation des animaux pour des expériences scientifiques a fait un pas de plus après que le Parlement et les représentants du Conseil soient parvenus à un accord de principe sur les principales questions. Le point-clé consiste à améliorer le bien-être des animaux sans pour autant entraver la lutte contre les maladies.

Même si, pour des raisons éthiques, les députés souhaitent réduire le nombre d'animaux utilisés à des fins scientifiques, ils se sont également montrés soucieux de ne pas faire obstacle à la recherche.

Davantage d'efforts pour concevoir des méthodes alternatives

Environ 12 millions d'animaux sont utilisés pour la recherche scientifique chaque année dans l'UE. Ce nombre pourrait être réduit, une fois accepté le projet de réglementation qui stipule que les animaux pourront être utilisés pour des expériences uniquement si cela s'avère nécessaire à des fins scientifiques. Tous les États membres devraient veiller à ce que, chaque fois qu'une méthode alternative et reconnue par la législation communautaire, n'utilisant pas d'animaux est disponible, elle soit utilisée en substitution.

Utiliser moins de primates sans compromettre pour autant la recherche sur les maladies graves

L'interdiction proposée d'utiliser les grands singes comme les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orangs-outans pour les tests scientifiques a été largement approuvée par les deux délégations au cours des négociations. Mais les mesures proposées permettaient également de limiter l'utilisation d'autres primates comme les ouistitis ainsi que les macaques et donc risquaient d'entraver la recherche scientifique européenne sur les maladies neurodégénératives comme l'Alzheimer, selon la délégation du PE.

Les députés ont donc réussi à obtenir que l'utilisation de primates soit possible uniquement dans les cas où des preuves scientifiques attestent que l'objectif de l'essai ne peut être atteint sans l'aide de ces espèces.

Pour lire le communiqué de presse du Parlement Européen sur la limitation de l’utilisation des animaux, cliquez ici.